Press Releases
2 March 2022 - Brève prise de position sur la modification de la loi sur le génie génétique
1 March 2022 - Kurzstellungnahme zur Revision des Gentechgesetzes
20 October 2019 - Joint PR: Risk assessment of genetically engineered plants deemed insufficient
20 October 2019 - Joint PR: Risikoabschätzung gentechnisch veränderter Pflanzen ungenügend
21 May 2019 - Joint PR: International scientists urge precaution with gene drives: new study
16 November 2016 - Joint PR: Unabhängige Wissenschaftler starten internationales Forschungsprojekt
19 August 2016 - CSS PR: Kein wissenschaftlicher Konsens über neue gentechnische Verfahren
Brève prise de position sur la modification de la loi sur le génie génétique
Aux membres du Conseil national
Berne, 02.03.2022
Brève prise de position sur l'objet 21.049 : Loi sur le génie génétique. Modification
Mesdames et Messieurs les Conseillers nationaux
En vue de la discussion aujourd'hui au Conseil national sur la question de savoir si les organismes produits par édition génomique, dans lesquels aucun matériel génétique transgénique n'a été inséré, doivent être exclus du moratoire sur le génie génétique, nous vous prions, en tant qu'association de scientifiques indépendants de Suisse, de prendre en considération les éléments suivants :
- Il n'existe AUCUN consensus scientifique sur les risques et les conséquences de ces nouvelles formes de génie génétique, bien que l'industrie et la recherche proche de l'industrie en Suisse et à l'étranger veuillent donner cette impression et y parviennent dans certains cercles. En revanche, il n'existe pratiquement pas de recherche indépendante sur les risques liés à ces nouvelles technologies. Vous trouverez ici et ici les preuves de ce fait.
- Il n'y a AUCUN avantage démontré des nouvelles techniques de modifications génétiques par rapport aux méthodes de sélection classiques : même après 10 ans de CRISPR-Cas, il n'existe aucun produit basé sur cette technique. En dépit de toutes les grandes promesses de l'industrie, l'édition génomique n'a pas produit de plantes dotées de nouvelles propriétés utiles à l'agriculture, comme par exemple la tolérance à la sécheresse ou aux ravageurs, mais une variété supplémentaire tolérante aux herbicides. La plupart des produits promis ont à nouveau disparu du pipeline ou ont fait un flop sur le terrain. C'est ce qui est expliqué et démontré ici.
- L'exemption prévue du moratoire pour les organismes dont le génome a été édité concerne également les organismes non végétaux (animaux, bactéries, virus) et le forçage génétique. Une propagation incontrôlée du forçage génétique, qui prévoient la modification ou l'éradication d'une espèce cible, aura des conséquences potentiellement dramatiques pour la biodiversité et les écosystèmes. Vous trouverez des preuves ici.
- L'édition génomique entraîne une augmentation exponentielle du nombre de brevets sur les plantes, avec des effets négatifs pour les PME, les agriculteurs et l'innovation. La Commission européenne met également en garde à ce sujet dans son étude de 2021
- L'édition génomique n'est pas simplement une variante plus rapide et plus précise de la sélection traditionnelle, elle est fondamentalement différente. Il est prouvé qu'elle entraîne également des modifications non souhaitées du patrimoine génétique - avec des conséquences imprévisibles. Par exemple, des chercheurs voulaient générer plus rapidement des vaches laitières sans cornes performantes grâce à l'édition du génome (TALEN). Par hasard, on a découvert en 2019 que de l'ADN bactérien contenant des gènes de résistance aux antibiotiques s'était infiltré dans la région cible de ces bovins sans cornes (étude). Sans réglementation appropriée, de telles erreurs graves d'édition génomique peuvent passer inaperçues. Les publications correspondantes peuvent être trouvées ici.
- Dans ce contexte, un assouplissement du moratoire sur le génie génétique concernant les nouvelles techniques de modifications génétiques est actuellement contraire au principe de précaution auquel la Suisse s'est engagée en tant que signataire de la Convention sur la biodiversité.
Vous trouverez nos prises de position antérieures plus détaillées sur le sujet ici et ici.
Kurzstellungnahme zur Revision des Gentechgesetzes
An die Mitglieder des Nationalrates
Bern, 01.03.2022
Kurzstellungnahme zum Geschäft 21.049: Gentechnikgesetz. Änderung
Sehr geehrte Damen und Herren Nationalräte
Für die kommende Diskussion im Nationalrat darüber, ob mit Genom-Editierung erzeugte Organismen, denen kein transgenes Erbmaterial eingefügt wurde, vom Gentech-Moratorium auszunehmen sind, bitten wir Sie als Verein von unabhängigen Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler der Schweiz folgendes zu bedenken:
- Es gibt KEINEN wissenschaftlichen Konsens über die Risiken und Folgen dieser neuen Formen der Gentechnik, obwohl die Industrie und industrienahe Forschung im In- und Ausland diesen Eindruck erwecken möchte und dabei in einigen Kreisen erfolgreich ist. Hingegen gibt es kaum unabhängige Risikoforschung zu diesen neuen Technologien. Hier und hier finden Sie die Belege dafür.
- Es gibt KEINEN nachweislichen Nutzen der neuen Genom-Editierungs-Verfahren gegenüber klassischer Züchtungsmethoden: selbst nach 10 Jahren CRISPR-Cas gibt es keine Produkte, die auf dieser Technik basieren. Allen grossen Versprechen der Industrie zum Trotz hat die Genom Editierung keine Pflanzen mit relevanten neuen Eigenschaften wie beispielsweise Trockenheits- oder Schädlingstoleranz, sondern eine weitere herbizidtolerante Sorte hervorgebracht. Die meisten versprochenen Produkte sind wieder aus der der Pipeline verschwunden oder auf dem Feld gefloppt. Hier wird das weiter ausgeführt und belegt.
- Die vorgesehene Ausnahme von genom-editierten Organismen aus dem Moratorium betrifft auch nicht-pflanzliche Organismen (Tiere, Bakterien, Viren) und Gene Drives. Eine unkontrollierte Ausbreitung von Gene Drives, welche die Veränderung oder Ausrottung einer Zielart vorsehen, hat potenziell drastische Folgen für die Artenvielfalt und die Ökosysteme. Belege dafür finden Sie hier.
- Genom-Editierung führt zu einem exponentiellen Anstieg der Zahl der Patente auf Pflanzen mit negativen Effekten für KMUs, Bauern und Bäuerinnen und Innovation. Davor warnt auch die Europäische Kommission in ihrer Studie von 2021.
- Genom-Editierung ist nicht einfach eine schnellere und präzisere Variante der traditionellen Zucht, sie ist fundamental anders. Sie bringt nachweislich auch ungewollte Veränderungen im Erbgut mit sich – mit unabsehbaren Folgen. Z.B. wollten Forschende mittels Genom-Editierung (TALEN) schneller leistungsstarke hornlose Milchkühen generieren. Per Zufall wurde 2019 entdeckt, dass sich bakterielle DNA in die Zielregion dieser hornlosen Rinder eingeschleust hatte, die Antibiotikaresistenz-Gene enthielt (Studie). Ohne entsprechende Regulierung können solche gravierenden Fehler von Genom-Editierung unbemerkt bleiben. Entsprechende Publikationen können hier gefunden werden.
- Vor diesem Hintergrund verstösst eine Aufweichung des Gentech-Moratoriums betreffend der neuen Genom-Editierung-Verfahren zum aktuellen Zeitpunkt gegen das Vorsorge-Prinzip, dem sich die Schweiz als Unterzeichnerin der Biodiversitätskonvention verpflichtet hat.
Unsere vorgängigen, ausführlicheren Stellungnahmen zum Thema finden Sie hier und hier.
Stellungnahme zur Revision des Gentechgesetzes: öffentlicher Brief ans Parlament
An die Mitglieder des Parlaments
Bern, Sept./Nov. 2021
Revision des Gentechnikgesetzes
Sehr geehrte Parlamentarier*innen des National- und Ständerats
Gerne machen wir Sie als Verein kritischer Wissenschaftler*innen aus der ganzen Schweiz auf unsere Position bezüglich der aktuellen Revision des Gentechnikgesetzes und dem regulatorischen Umgang mit neuen Verfahren der Genomeditierung mit CRISPR-Cas und ähnlichen Tools aufmerksam:
Die Critical Scientists Switzerland (CSS) begrüssen die Verlängerung des Anbaumoratoriums. Organismen, die mit neuen Gentechnikverfahren produziert wurden, müssen dem geltenden Gentechnikgesetz (GTG) unterstellt werden und entsprechend den dort geltenden Vorgaben (Vorsorgeprinzip, Risikobewertung, Step-by-Step-Verfahren, Kennzeichnung, Monitoring) reguliert werden.
Prise de position sur la révision de la loi sur le génie génétique : lettre publique au Parlement
Aux membres du Parlement
Berne, Sept./Nov. 2021
Révision de la loi sur le génie génétique
Chers parlementaires du Conseil national et du Conseil des Etats
En tant qu'association de scientifiques critiques de toute la Suisse, nous avons le plaisir d'attirer votre attention sur notre position concernant la révision actuelle de la Loi sur le génie génétique (LGG) et le traitement réglementaire des nouvelles techniques d'édition du génome utilisant CRISPR-Cas et des outils similaires :
Critical Scientists Switzerland (CSS) se félicite de la prolongation du moratoire sur les cultures commerciales d’OGM. Les organismes produits à l'aide de nouvelles techniques de génie génétique doivent être soumis à la LGG en vigueur et réglementés conformément aux exigences qui y sont énoncées (principe de précaution, évaluation des risques, procédures par étapes, étiquetage, surveillance).
A Distortion of Science and a Danger to Public and Environmental Safety
Critical Scientists Switzerland (CSS) and the European Network of Scientists for Social and Environmental Responsibility (ENSSER) have published a scientific critique in response to the German National Academy of Sciences Leopoldina and the European Academies Science Advisory Council (EASAC) demanding in recent statements that the EU stops regulating 'genome-edited' plants.
Critical Scientists Switzerland (CSS) and the European Network of Scientists for Social and Environmental Responsibility (ENSSER) have analysed two statements by the German Academy of Sciences Leopoldina and the European Academies Science Advisory Council (EASAC) in which both called on the EU Commission to end the regulation of so-called ‘genome-edited’ organisms and also older transgenic genetically modified organisms (GMOs). ENSSER and CSS found both statements to be seriously lacking in scientific objectivity and rigour. The literature quoted by Leopoldina and EASAC was selected to support their preconceived conclusion. We list more than 200 relevant scientific publications which suggest another conclusion. 'Genome editing', just as much as the older transgenic techniques, demonstrably poses risks to the environment and human health. Moreover, the relative ease of use and low cost of CRISPR, the best-known and most widely used 'genome editing' tool, gives rise to a considerably higher potential for dual use, abuse and accidental misuse. The application of 'genome editing' as gene drives (which are intended to permanently modify, replace or eradicate whole populations or species in the wild) is an additional cause for great concern.